Le plus simple au quotidien pour nettoyer les traces sur un accessoire sanitaire chromé est d'utiliser un chiffon doux ou une simple microfibre.
Pour ne pas endommager la finition, ne jamais utiliser de nettoyants contenant des acides, de l'ammoniaque ou des abrasifs.
Ne jamais utiliser les produits de nettoyage du BTP (bien trop acides).
Ne jamais utiliser d'éponge abrasive.
Eviter les solutions anti calcaire.

Quelques règles simples à suivre mais importantes pour la longévité de vos miroirs:

1 - Dans la majorité des cas, les miroirs peuvent et doivent être nettoyés directement avec une microfibre sèche sans aucune adjonction de liquide.
2- En cas de tâche persistante, la microfibre peut être humidifiée avec de l'eau claire ou un nettoyant à base d'alcool (alcool ménager, alcool isopropylique).
3 - Ne jamais utiliser de spray sur le miroir car l'écoulement du liquide aura du mal à être contrôlé, ce dernier pouvant s'infiltrer derrière le miroir et stagner entraînant une dégradation inévitable de l'argenture (hors garantie).
4 - Les bords doivent toujours être séchés soigneusement et rapidement en cas d'infiltration. L'eau en abondance comme de nombreux détergents peuvent causer un défaut qu’on appelle un « bord noir » s’ils restent trop longtemps en contact avec le bord du miroir ! Aucun procédé de fabrication n'existe à ce jour pour palier ce problème.
5 - Toujours utiliser un nettoyant pour vitres à base d’alcool.
6 - Lors du nettoyage de résidus solides, penser à passer le chiffon avec douceur.
7 - Ne jamais utiliser de produits de nettoyage agressifs tels que des lames de rasoir, de la paille de verre, un matériau abrasif, etc. pour nettoyer un miroir.
8 - Ne jamais tenter de retirer les impuretés à l’aide d’un chiffon sale, les frottements des impuretés pourraient griffer le miroir. Si des taches subsistent, répéter l’opération.
9 - Ne jamais utiliser de produits contenant de l’acide fluorhydrique, ou des dérivés fluorés, chlorés ou ammoniacaux (tels que des produits anticalcaires) car ils peuvent endommager la face avant ou la face arrière du miroir en cas de contact.
10 - Ne jamais utiliser de produits fortement acides ou alcalins car ils peuvent être abrasifs pour la surface du verre.
11 - Ne jamais utiliser de détergents avec un pH 12 car ils peuvent provoquer une corrosion en cas de contact avec la face arrière du miroir.

Le laiton est un alliage non ferreux essentiellement composé de cuivre et de zinc.

C'est la base de l'accessoire sur lequel viendra ensuite être appliqué un traitement de surface comme le chromage par exemple (ce dernier est composé d'une importante couche de nickel pour renforcer la dureté et d'une couche de chrome pour l'éclat final. Le chromage regroupe donc plusieurs traitements de surface).

Très résistant et durable, il résiste à la corrosion et ne peut pas s'oxyder (phénomène de rouille par exemple).
Sa densité (équivalente à celle de l'acier) est 3 fois plus importante que celle de l'aluminium (8,73 g/cm³ contre 2,7 g/cm³).
De fait, l'aluminium est donc plus fragile aux impacts et à la torsion des tubes.

Le laiton peut être recyclé: cette aptitude offre une économie d’énergie car il est facilement remodelable et réutilisable et n’est pas toxique pour l’environnement.

Le chromage directement appliqué sur l'aluminium est risqué en terme de tenue dans le temps et plus simplement en terme de garantie (test au brouillard salin).
Il est nécessaire de passer par un traitement du métal puis un cuivrage qui permettra de fixer ensuite le chromage.
Le cuivrage de l'aluminium est complexe, le rapport bénéfice / risque retiré est en défaveur de ce traitement.
Le contact direct de l'aluminium avec du cuivre ou l'un de ses alliages tels le laiton ou le bronze est toujours très dangereux.
Il peut provoquer une corrosion galvanique importante de l'aluminium, même anodisé ou thermolaqué: il doit être proscrit sauf si l'on est certain d'être dans une atmosphère toujours parfaitement sèche.

En effet, des sels de cuivre peuvent attaquer chimiquement l'aluminium.
Cela signifie qu'un chromage mal exécuté ou qui s'use (il suffit d'une rayure) rendra votre produit obsolète.
On ne prévoit donc jamais un ouvrage en aluminium placé de telle sorte que de l'eau puisse avoir circulé sur du cuivre avant d'atteindre l'aluminium.
Par ailleurs, le simple ruissellement d'eau sur de l'aluminium ayant été précédemment en contact avec du cuivre (ou l'un de ses alliages) peut aussi provoquer des corrosions de l'aluminium.

Le verre trempé, appelé aussi verre sécurit, est un vitrage de sécurité renforcé par un traitement thermique.

Le processus de trempe est obtenu par le passage du verre dans un four de trempe chauffé à 650°C, suivi d’un refroidissement brutal au moyen de jets d’air. 
Le fait de tremper le verre augmente de façon significative sa résistance aux chocs, aux écarts de température et à la flexion. 
La modification moléculaire qui en résulte permet de multiplier par 7 la résistance du verre.

Ainsi, en cas de bris, il se divise en des milliers de petits morceaux peu coupants ne permettant pas d'être à l'origine d'un accident grave comme pourrait l'être un verre standard non traité.

Le verre trempé est dès lors considéré comme un verre de sécurité contre les blessures, et peut être utilisé pour certaines applications comme pour une paroi de douche, les cloisons, les crédences de cuisine...

Le verre trempé, selon la norme NF EN 12150 verre de sécurité trempé, peut présenter toutefois un risque de casse spontanée, risque qui p
eut être réduit grâce au traitement HST ("Heat Soak Test").
Ce processus consiste à augmenter la température et à le refroidir pendant plusieurs heures.
A noter que ce traitement coûte en moyenne 25 à 40 % plus cher. De plus, la cadence de sortie du verre n'est pas adaptée à des fabrications en série liées par un délai très court de production.

Soyons sincères, une paroi de douche n’est pas un aquarium.
Il ne sera jamais possible d'éviter à 100% les petites projections ou les gouttes d’eau sur le sol de la salle de bains.
Néanmoins la forme, le design, le type de montage et quelques petits détails techniques influencent notablement l’étanchéité de la douche.

Actuellement, l’offre en produit industriel est très large.

L’approche de la plupart des fabricants est de prendre en compte un budget ou un marché potentiel et de proposer un produit correspondant à cette enveloppe disponible pour une séduction rapide mais pas forcément réfléchie.
Dans ce cas de figure, le produit en place ne peut être adapté à l’usage car il ne prend pas en compte l’utilisation vigoureuse et intense des occupants au sein d’une exploitation hôtelière.
L’exploitation d’un hôtel ne peut pas, ou ne doit pas, avoir cette approche car bien évidemment, dans ce cas de figure, où faut-il positionner le curseur ?
Certes le budget alloué à ce lot doit être pris en compte mais le prix ne peut pas être le critère 1er de décision.

Il faut avant tout choisir un produit adapté et garanti pour une utilisation hôtelière.

Pour cela, il faut être clair sur ses objectifs et tout simplement poser la question à l’entreprise qui propose cette prestation de fourniture :
« Le produit proposé est-il garanti pour une utilisation hôtelière ? »
Cette approche changera obligatoirement le panel de produits proposés.

La réponse à cette question sera d’autant plus complexe si l’entreprise propose la pose du produit avec les garanties qui en découlent (GPA, GBF, Décennale...)

Il y a deux typologies de produits possibles :
- Parois de douche semi-encadrées :
Bonne étanchéité, facile à nettoyer car peu de profilé, plus moderne et plus design mais cela impose l’utilisation d’un verre trempé en 8 mm selon notre expertise pour pouvoir garantir une bonne rigidité et surtout un bon vieillissement du produit en milieu hôtelier.

- Parois de douche encadrées :
Étanchéité optimale, plus compliqué à nettoyer selon le modèle, encadrement robuste mais souvent disgracieux.
La gestion des pièces détachées est complexe surtout si la fourniture passe par une entreprise de plomberie, qui passe par un grossiste, passant lui-même par un fabricant.
En cas de problème, remonter le fil d’Ariane sera un chemin de croix que le prestataire ne sera pas forcément prêt à parcourir.

Haccess propose, contrairement à l’offre actuelle, une seule gamme de produit : un pare-douche semi-encadré avec l’utilisation de verre sécurit en 8 mm afin de garantir l’esthétisme et la fiabilité.
La rotation de la porte se fait par l’intermédiaire de charnières en laiton chromé, seul moyen nous permettant de garantir la fiabilité de notre produit lors d’une utilisation hôtelière.
La pose est plus complexe car elle fait appel à du personnel qualifié, c’est aussi pour cette raison que nous ne vendons pas nos produits sans la pose.
Cette prestation globale permet la prise en charge de 100 % des responsabilités.

Une douche avec encadrement sera toujours plus étanche qu’une paroi semi-encadrée mais son entretien sera beaucoup plus difficile et surtout elle sera beaucoup plus difficile à fiabiliser pour une utilisation en milieu hôtelier car elle devra faire appel à de nombreuses pièces de jonction souvent en plastique et représentant un risque de rupture à moyen et long terme (n’oublions pas qu’en plus d’une utilisation intensive, un pare-douche est arrosé quotidiennement par de l’eau chaude...parfois très chaude selon le temps de chauffe de la douche, chaleur quotidienne pouvant être l’explication de la rupture des pièces en plastique -roulettes avec support, axe de pivot...).

Le choix final du pare-douche dépendra d’un arbitrage entre design et fonctionnalité.
Mais attention, la maintenance d’un pare-douche en milieu hôtelier est quasiment impossible, le temps d’immobilisation de la chambre pour permettre l’intervention se traduisant par une perte d’exploitation. De plus, cela sous entend de trouver l’entreprise qui acceptera d'effectuer cette maintenance, c’est à dire de trouver la pièce détachée et de la changer.
Autant dire que peu se sentent concernés par cette problématique.

C’est pour cette raison que nous avons opté pour l’utilisation de paumelles. Ce système garantit 100 % de fiabilité.
L’échange d’une porte peut s’effectuer en moins d'1/4 d’heure si nécessaire et n’exige aucune découpe de silicone ou autre à effectuer.

Seul petit point faible, un léger passage d’eau possible si toutefois le pare-douche est testé avec une douchette à 10 cm de la paumelle et en projection directe.
Un test d’étanchéité doit se faire conformément à la norme d’utilisation.
La formation de grosses flaques d’eau n’est pas tolérable, seules de légères sorties d’eau vers l’extérieur sont admises.
De même, quelques gouttes sur les montants de la paroi sont acceptées par la norme, ainsi que l’écoulement des gouttes sur le sol en ouvrant la porte.
Une phase de test ne consiste pas à diriger la douchette à 10 cm des zones névralgiques pendant 10 minutes (joints, axe de rotation, charnières...). C'est un cas figure qui ne reflète pas la réalité d’une utilisation standard avec ruissellement de l’eau sur la paroi.
Ce dernier doit être effectué par un écoulement vertical de l’eau par la douche de tête et par des projections horizontales indirectes sur les volumes en verre et à 70 cm minimum.
En effet, lors de son usage, la pression de l’eau est toujours dirigée vers l’usager et non vers l’extérieur de la douche.
Encore une fois, un pare-douche n’est pas un aquarium et la zone de douche n’a pas vocation à servir de réservoir d’eau.
Lors des phases de test, il faut donc être raisonnable et de bonne foi et prendre aussi en compte que l’écoulement de l’eau peut provenir du ruissellement lors de l’ouverture de la porte ou tout simplement du corps sur le sol de la salle de bains.

Le choix d’un pare-douche est un compromis: il faut, bien évidemment, qu’il soit placé en prix mais ce dernier est un véritable investissement pour le confort des usagers.
Il doit être robuste et résistant, esthétique et facile d’entretien.
C’est pour l’ensemble de ces raisons que nous traitons notre offre avec du sécurit 8 mm, semi-encadré, monté sur paumelles à blocage.
C’est le meilleur des compromis à défaut de tous les autres.